Prénom : Alicia Age : 30 ans Ville : BARBEZIEUX
Profession : aide à domicile Opérée à BORDEAUX en juillet 2004

 

 

J'ai commencé à avoir des absences en avril 1994, lors de ma deuxième année d'étudiante au lycée. J'avais 18 ans et je venais d’acheter ma voiture après avoir eues mon permis de conduire, deux mois avant le commencement de ma bataille avec l'épilepsie. J'étais très effrayée. Pendant neuf mois, j’ai senti venir ces absences et j’ai pu ainsi facilement les cachées. Par conséquent je n'ai pas parlé à ma famille et à mes amis de mon problème de santé. S’aura était le plus grand regret que j'aurai eu, car cela n’a fait qu’aggraver mon état.
Mes absences se sont développées en "crises partielles" complexes, c’est alors que ma famille et mes amis ont commencés à se rendre compte de mon problème. « Pourquoi nous avoir caché tes problèmes » mon t’ils répétés. « Nous sommes ta famille ». Ces mots je les entends encore dans ma tête, tellement j’ai eu honte de ne rien dire.
Je suis allée voir un neurologue qui me prescrira différents médicaments, que je vais prendre régulièrement pendant des années. Sans résultat, puisque les crises vont continuer.
C’est en 2002 qu’il va me renvoyer chez un autre spécialiste, la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée. Cela m’a donné un nouvel espoir. J'ai été mise tout d’abord sur d’autres antiépileptiques, des médicaments qui n'ont pas réussi à guérir mes crises. Il m’a alors suggéré la chirurgie.

D'abord j’ai été horrifiée. J'avais déjà eu quatre opérations de mon estomac dû à une autre maladie en tant qu'enfant, ainsi la chirurgie n'était pas un mot que j'aimé entendre. Cependant, les professeurs ont réussis a trouver les mots juste pour me mettre en confiance, si bien que je n'était plus effrayée.
Dans le long processus de guérison de mon épilepsie, j'ai eu a effectuer différents examens : la surveillance vidéo, EEG et IRM plusieurs fois. Bien que ces examens m'aient effrayé et parfois frustré, j'ai collaboré avec les médecins et n'ai jamais renoncé à l'espoir de guérison, qui est une chose qu’un patient épileptique devrait toujours avoir.
Par la suite, le départ de mes crises a été spécifiquement localisé.
Juillet 2004, les chirurgiens ont exécutés une lobectomie temporale, c'est-à-dire une ablation du lobe temporal. Grâce à leur travail, je suis aujourd’hui une personne en bonne santé et heureuse de vivre comme tout le monde. J’ai encore un traitement que je continue de réduire progressivement jusqu’à un arrêt total d’ici deux ans.

Les mots me font défaut à exprimer comment ils ont réussis a changer ma vie, et je ne pourrait jamais assez les remercier pour tout ce qu'ils ont fait.

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