J'ai commencé à être épileptique à l'âge de 11 ans, lors de mes premières règles. La première c'était une crise généralisée. Suite à cela j'ai commencé à faire des crises tout les mois mais elles sont devenues partielles. J'avais des moments d'absences ou je délirer. Je disais toujours les même mots qui étaient je t'aime et j'ai mal. Les neurologues ont essayer tout les traitements mais aucun résultat. Au fur et à mesure des années ça devenait vraiment un handicap car je me souvenais plus de ce que j'avais fait dés que j’avais fait la crise. Donc j'étais en échec scolaire. Ce qui m'a fait le plus mal c'est les moqueries des personnes car ils ne croyaient pas que c'était des crises. Mais cela c'était pendant mon enfance. J'ai était en échec dans mon travail pendant 3ans car dés que je faisais une crise je perdais mon emploi. Je me sentais de plus en plus exclu de la société.
Depuis l'âge de 18 ans je suis suivi à l'hôpital Salpétriére, avant c'était Neker. Ils m'ont parlé de l'opération mais ils m'ont dit que c'était pas sur. Il fallait faire des examens. Comme faire un EEG 24h/24 juste à ce qu'une crise apparaisse. Suite à cela il trouvait que ce n’était pas suffisant. Ils m'ont implanté des électrodes pour chercher en profondeur le foyer. Apres cet examens il hésitait à m'opérer car j'avais 3 foyers épileptogénes dont un mal placé.
Ils ont quand même pris la décision de m'opérer en enlevant un seul des foyer qui contrôlait les deux autres. Ils m'avaient prévenu que j'allais perdre 15 pourcent de mon chant visuel inférieur droit. J'ai accepter quand même car ça devenait invivable car les dernier mois avant l'opération je devenais agressive et je faisais environ 20 crises lors de mes règles. J'ai étais opérée le 21 novembre 2006. Ca c'est bien passer mais j'ai quand même perdu mon champ visuel inférieur droit mais je m'y suis fait et je peux même conduire donc c'est pas très handicapant, puis le principal c'est que j'en fasse plus. Grâce à ce miracle je redécouvre la vie car maintenant je peux me souvenir de mon passer puis j'ai retrouvée une place dans la société en aillant un travail mais personne n'est au courant de mon passer car je ne veux plus connaître le regard de la pitié. Pour finir je tiens à remercier tous les spécialistes de la Salpétrière qui m'ont aidés à m'en sortir et à vivre. Et aussi ma famille car maintenant je suis heureuse de les voir moins anxieux car ils revivent aussi.

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