Prénom : Aurélie | Age : 25 ans | Ville : THOUARS |
Profession : n.c | Opérée à n.c |
Ma soeur, épileptique depuis l’age de 5 ans était pratiquement handicapée de par un traitement lourd et pesant. Devenue résistante aux différents anti-épileptiques comme le keppra, le tégrétol et le mysoline, la guérison de son épilepsie pouvait selon les spécialistes, passer par l’opération en neurochirurgie.
Elle a donc été opérée en mai 2004 de son épilepsie par deux fois.
L'opération a eu lieu en deux temps : le premier consistait à réaliser une ouverture pour sonder les zones de fonctions où était prévue l'intervention. Il s'en est suivi une deuxième opération qui consistait à retirer le foyer qui causait les crises.
Lors de la deuxième intervention le chirurgien a décidé de ne pas aller au terme de l’opération car ma soeur a fait une hémorragie. L'épicentre a bien été enlevé mais il restait encore un bout près de l'artère qui était resté intact à cause de cette hémorragie.Heureusement ma soeur s'est rapidement remise de cette intervention et son langage a était préservé (elle a était opérée de l'hémisphère gauche de la tête, où ce situe la fonctions du langage). Elle n'a pas fait de crise pendant près de dix mois, mais lors d’une nuit, une grosse crise convulsive s’est déclarée.
Rentrée en urgence à l’hôpital elle a été prise en charge par un neurologue qui diagnostiquera que cette crise serait due à une baisse trop rapide de son traitement.
Au bout de quelque jour, son état de santé est progressivement revenu à la normale.
Le neurologue ayant réajusté son traitement, elle a pu retourner chez elle après une semaine d’hospitalisation.
Désormais elle garde un traitement qui pour le moment a l’air de bien marché, mais vit avec l'angoisse d'une nouvelle opération.Je pense néanmoins que l'intervention chirurgicale reste encore le meilleurs moyen de guérison pour les personnes atteinte d'épilepsie.
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