Prénom : Véronique | Age : 48 ans | Ville : LYON |
Profession : chargée de mission | Opérée à LYON en mai 2007 |
Des absences, des crises traumatisantes, des chutes, des fractures en dépit de beaucoup de médicaments antiépileptiques...
depuis l'opération du lobe temporal droit tout va pour le mieux puisque je peux enfin mener une vie normale, après 17 années de maladie.
Auteur de Absente pour cause d'épilepsie, je travaille aujourd'hui en faveur de cette cause.
Pour étayer le témoignage de Véronique LAPLANE je vous propose de lire quelques extraits de son livre :
La chirurgie
« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries. »
Marcel Proust
Trois mois à peine vont s’écouler entre la SEEG en février 2007 et la neurochirurgie le 21 mai 2007. Je suis dans un état de fatigue encore jamais ressenti jusque-là. Décembre 2006 et janvier 2007 s’étaient soldés par quatre-vingts crises, certainement davantage. Je n’en peux plus de les consigner, les unes après les autres, dans mon carnet ! Février et la SEEG me laissent brisée. Cinq vertèbres lombaires et cervicales me font souffrir ; physiquement, je suis épuisée…
Mais… je garde le moral, le mois de mai va vite arriver. La perspective de l’intervention m’apparaît comme un objectif majeur. A l’issue du « parcours du combattant » qu’a été le bilan...
De la convalescence à une vie nouvelle
« Tout ce qui était n’est plus, tout ce qui sera n’est pas encore. »
Alfred de Musset (Les confessions d’un enfant du siècle)
Je sors de l’hôpital dix jours après l’intervention. Le 31 mai 2007, après l’ablation des fils (de l’avis de l’infirmière, la cicatrice est très belle, je la crois sur parole…), tout est parfait, net, sans souci. Je peux rentrer à la maison. Trop fatiguée par les suites de cette intervention, je suis contente de retrouver Xavier et les enfants, mais je n’arrive pas à me réjouir totalement. J’appréhende un peu ce retour à la vie, absente depuis trop longtemps… Je doute…
La période qui va suivre sera quelque peu délicate. Le chirurgien m’a recommandé le repos le plus total en une consigne sans équivoque : « Chez vous, vous ne faites rien, vous vous reposez ».
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