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L'anesthésie :

La grande majorité des interventions sont réalisées sous anesthésie générale. L'accent étant mis sur la sécurité du patient et son confort. Il y a trés peu d'anesthésie locale.

 

La durée de l'opération :

La durée moyenne est de 3 à 4 heures. Elle est liée au type d'opération, à la difficulté et la précision de l'intervention. Le chirurgien doit effectuer des gestes précis, nécessitant beaucoup de minutie, utiliser des instruments de repérages (microscope opératoire, radiographie, neuronavigation...), ce qui prolongent d'autant la durée de l'opération au bénéfice de plus de précision et de sécurité.

 

Le réveil :

Après une intervention simple, le patient reprend connaissance au bout de quelques heures en Salle de Réveil avant de regagner sa chambre. Pour une intervention complexe, il est maintenu en réanimation ou en soins intensifs durant une période allant de quelques heures à plusieurs jours.

Lors du réveil des troubles de consciences peuvent survenir, des douleurs post-opératoires peuvent également nécessiter un traitement antalgique sur plusieurs jours.

 

Les risques :

Comme toutes interventions chirurgicales, la neurochirurgie comporte des risques.
Ils dépendent en grande partie de la lésion, de sa localisation ainsi que de l'état du patient.
Les risques sont plus importants pour les interventions vasculaires et pour celles proches des centres nerveux.
Une méningite (infection des méninges, c’est-à-dire des couches membraneuses enveloppant le cerveau) est toujours possible suite à une opération au cerveau. Un oedème (augmentation de volume) cérébral peut se manifester après l’opération et causer des maux de tête, un abaissement de la teneur en sel du sang et de l’irritabilité.
Le chirurgien peut prescrire des médicaments pour réduire le risque d’oedème cérébral après l’opération. Dans de très rares cas, le chirurgien peut accidentellement endommager un vaisseau sanguin, ce qui peut entraîner un accident cérébro-vasculaire.

Le fait de toucher à une zone sensible du cerveau, telles que celles commandant les organes vitaux comme la vue, la motricité de nos membres, le langage, peut engendrer des problèmes irréversibles. Ainsi, l’opération qui consiste à retirer une région du lobe temporal, qui est une des opérations les plus courantes en matière de traitement de l’épilepsie, s’accompagne d’un risque de détérioration de la mémoire. Si la voie du champ visuel est comprise dans la région de l'ablation, le patient pourra éprouver un défaut du champ de vision, lequel peut porter sur une petite surface, sur un quadrant ou sur la moitié du champ visuel (hémianopsie).
Si l’opération porte sur la région du cerveau qui contrôle la parole ou les mouvements de la main, il y a risque de détérioration de ces fonctions après l’opération. En général, l’ablation d’une région du cerveau importante pour le contrôle de la parole ou des mouvements de la main ne se fait que si les risques associés aux crises d’épilepsie sont si élevés que l’avantage d’une réduction de ceux-ci en vaut la peine même au prix de risques d’une autre nature.
Chez les jeunes enfants, la région du cerveau qui contrôle la parole peut être supprimée et les fonctions langagières peuvent se transférer dans l’hémisphère opposé du cerveau.

Ces risques sont abordés avec le chirurgien avant l'opération. Ce dernier est dans l'obligation d'informer le patient sur les risques inhérent à l'intervention.

 

Les effets secondaire :

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